Vue du ciel : Brises lames sur la plage de Morondava |
From above : Blades breezes on the Morondava’s beach |
Google Earth >>
last : Eric & Fanele Google maps >>
Taorian’ny fandalovan’ny rivomahery Fanele dia rava ny 80%-n’ny tananan’i Morondava.
Ampahitsahivina fa nampitondraina anarana izay fitambaran’ireo fototeny roa Morony sy Lava ny tanana, noho izy tsy sasatry ny manamorona ny ranomasina ny iafarany nohon’ny tondra-driaka. Hatrizay hatrizay no mitolona amin’ny ranomasina ny tanana. Izany no antom-pisian’ireo Mpamaky Riaka vaventy amin’ny morontsirak’i Morondava ireny mba hampilefy ny fiantraikan’ireo onja.
Mazava ho azy fa efa zatra izay tondra-drano ireo mponina any Morondava, anefa satria be loatra ireo fandravana tamin’ity indray mitoraka ity dia mipetraka ny fanontaniana : tsy fotoany ve izao ny hametrahana foto-drafitr’asa lehibe hanavaozana sy hamindrana ny tanana toy izay manarina ny lavo fotsiny ?
Ny tatitra voaray farany dia aina 9 no nafoy, mpiantsambo Amerikana 2 no mbola tsy hita hatramin’izao, mihoatry ny 40’000 ireo niharan-doza ary 4’100 kosa ireo tsy manan-kialofana.
[FR] Après le passage du cyclone Fanele, la ville de Morondava est détruite à 80%.
Pour rappel, Morony signifie le bord, le littoral et Lava ce qui s’inscrit dans la durée, donc par analogie long. Moron(y)+(l>d)dava = Morondava c’est la ville qui par les effets de l’érosion marine, fini toujours avec le temps par se retrouver trop près du littoral. Ainsi, depuis toujours la ville est en lutte avec la mer. D’où l’explication de ces énormes brises lames sur la plage de Morondava destinées à atténuer ces effets d’érosion marine.
Bien sûr, les habitants de Morondava sont habitué aux montées des eaux mais cette fois si les dommages sont d’une ampleur telle que la question se pose : ne serait-il pas aussi une formidable occasion de se lancer dans un vaste Projet urbanistique tout en déplaçant la ville, plutôt que de rebâtir à l’identique agrémenté de juste quelques améliorations ?
Le bilan à ce jour est de 9 morts, 2 marins américains disparus, plus de 40.000 sinistrés et 4.100 sans abris.
[ENG] The cyclone Fanele hits Madagascar and the city of Morondava is destroyed at 80 %
As a reminder, Morony means the edge, the coast and Lava express duration, thus by analogy length. Moron(y)+(l>d)dava = Morondava is the city which by the effects of the navy erosion, always finished to be itself too much near the coast. So, for a long time the city is struggling with the sea. Where the explanation of these huge blades breezes on the the Morondava’s beach, to mitigate the effects of sea erosion.
Naturally, the inhabitants of Morondava are used to the flood but this time the damage is so great that the question arises: would it not also a great opportunity to engage in a vast urban project while moving the city to another location, rather than to rebuild identically decorated with just a few improvements ?
The record so far is 9 people are dead, 2 American sailors are missing and at least 40,000 people have suffered damages and 4,100 homeless.
[Après le passage du cyclone Fanele. La reconstruction sera coûteuse pour Morondava – moov.mg – 23.01.2009 >> ]
at least « think » the shore …. and stop using fatality as a lame excuse… »les pieds dans l’eau » and they still joke about it…nonsense
Tu as raison, en effet c’est à se demander si atténuer à long terme les effets dévastatrices de ces cyclones récurrents … ne reviendrait pas à priver certains de leur tournée annuelle de distribution de riz, de tentes … et de promesses 😦 Tu as dis « public relations » ?
Dans un de mes récents « post » je préconisais la construction d’une digue afin non seulement de protéger les habitants mais aussi d’éviter l’ensablement et l’envasement de l’embouchure du fleuve.
Déplacer Morondava paraît difficile car la côte dans cette région est devenue une sorte de cordon lagunaire avec les dépôts des différents cours d’eau.
Regardez le cas de Galveston aux Etats-Unis touché en 2008 par le cyclone Ike >> et la côte sur Google Maps >>
Comme Morondava est déjà actuellement sur deux localisations bien distinctes, reliées entre elles par une route. L’aéroport se trouve déjà en retrait à quelques kilomètres de la mer visible sur Google Maps >>
L’idée n’était pas de chercher un nouvel endroit mais plutôt accentuer le mouvement qui est déjà amorcé. C’est-à-dire déplacer le centre de gravité de la ville vers l’intérieur des terres.
Géographe, océanographe de formation, je me suis posée cette semaine la même question et suis heureuse de lire votre article car j’avais orienté mes études à cause des problèmes d’érosion marine à Morondava, lieu où j’ai passé toute mon enfance.
J’aimerais apporter ma contribution pour rechercher les solutions pour cette ville.
Bienvenue dans ce bouillon de réflexion Noarinosy 🙂
Suite à tes recherches, quelles sont les pistes qui auraient tes faveurs ?
la mangrove se plante bien dans cette région non? évidemment le mot « planification urbaine » ne se limite pas lexicalement aux aéroports et routes…
Oui Joan !!! la mangrove effectivement protège en partie des tempêtes de marée dues aux cyclones. Regardez ce qui a été fait en Casamance (Sénégal) >>
Enchantée de te connaître Noarimasy !!! une collègue géographe, c’est bien sympathique …